- 39,95 $PapierISBN: 9782894486030
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18,99 $PDFISBN: 9782896645602
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«Bacchus en Canada» s'est distingué au Gourmand World Cookbook Awards 2010 en se méritant la 4e place dans la catégorie «Best Drink History Book in the World».
En flânant dans les ports et aux abords des navires, en marchandant avec un négociant en vins, en s'attablant dans un cabaret aux côtés d'ouvriers, en s'immisçant dans une soirée de la noblesse coloniale, en visitant un village amérindien, Catherine Ferland reconstitue toute la chaîne de consommation de l'alcool en Nouvelle-France. Elle aborde la production et l'importation des boissons alcooliques, la manière dont elles se distribuent géographiquement et socialement dans la colonie et termine par l'ivresse. Que peut-on retenir de cette incursion dans les XVIIe et XVIIIe siècles canadiens? Quelles sont les continuités dans les manières de boire, de France à Nouvelle-France?
«Bacchus en Canada s'avère une contribution marquante et extrêmement originale aux connaissances dans le domaine. À partir d'un très large corpus de sources manuscrites, imprimées et matérielles, et s'inspirant des travaux d'anthropologues et d'historiens américains et français, Catherine Ferland livre une histoire interculturelle, c'est-à-dire une histoire qui permet de suivre le parcours de cette substance psychotrope d'une culture à une autre. Cet ouvrage novateur marquera autant l'historiographie de la Nouvelle-France que celle du monde atlantique français et l'ethnohistoire nord-américaine.»
Laurier Turgeon
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique
Directeur de l'Institut du patrimoine culturel. CELAT, Université Laval
Catherine Ferland est historienne, professeure associée au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke et membre de l'équipe de l'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française. Elle a notamment dirigé l'ouvrage collectif Tabac & fumées. Regards multidisciplinaires et indisciplinés sur le tabagisme, XVe-XXe siècles (Presses de l'Université Laval, 2007) et a traduit un ouvrage marquant de David T. Courtwright, paru en français sous le titre De passion à poison. Les drogues et la construction du monde moderne (Presses de l'Université Laval, 2008).
Table des matières
Bacchus en Canada. Boissons, buveurs et ivresses en Nouvelle-France | 1 |
Liste des tableaux | 8 |
Préambule | 9 |
Avant-propos | 11 |
Introduction | 13 |
Partie I: Boissons | 25 |
CHAPITRE 1: La production de boissons alcooliques au Canada | 27 |
CHAPITRE 2: L’importation de boissons alcooliques au Canada | 67 |
CHAPITRE 3: Approvisionnement et circulation des boissons alcooliques | 99 |
Partie II: Buveurs canadiens | 133 |
CHAPITRE 4: Boissons, manières de boire et ivresses du peuple canadien | 135 |
CHAPITRE 5: À la table des élites coloniales | 169 |
CHAPITRE 6: Boire à la marge: les marins et les soldats | 197 |
Partie III: Buveurs amérindiens | 225 |
CHAPITRE 7: Les Français, les Amérindiens et la bouteille | 227 |
CHAPITRE 8: Consommation d’alcool et ivresse chez les Amérindiens du Canada | 269 |
Conclusion | 303 |
Bibliographie | 315 |
Notes | 343 |
Index | 417 |
Table des matières | 427 |
Ce livre a fait parler de lui :
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L'auteure est parvenue à créer un portrait juste des habitudes de consommation de nos ancêtres. Son étude est à lire pour quiconque s'intéresse à notre histoire, qui ne s'est pas uniquement construite lors de grandes batailles.
La rédaction, Le Libraire
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Entreprise fort originale que celle de retracer l'histoire de nos ancêtres à partir de leur consommation d'alcool ! Au carrefour de l'histoire et de l'anthropologie, l'ouvrage porte un regard inédit sur les pratiques culturelles de l'époque.
David Murray, Le Délivré (librairie Monet)
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Elle portait de grands espoirs vinicoles, qu'elle a déçus les uns après les autres. Mais la Nouvelle-France n'est pas restée abstinente pour autant. Selon l'historienne Catherine Ferland, les canadiens de l'époque avaient même accès à une plus grande diversité de boissons que les Français, souvent confinés, pour s'approvisionner, à leur vignoble local. En fait, l'alcool a joué un rôle majeur dans le développement de la colonie, au point qu'il aurait pu complètement changer la face du continent.
Caroline Monpetit, Le Devoir
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Un document touffu, bourré de références sur la consommation de boissons alcooliques de nos ancêtres.
Un livre étonnant, une brique de 405 pages, dont 70 pages de notes explicatives, fort heureusement regroupées à la fin du volume.
Marc-André Gagnon, Vin Québec
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Un livre amusant et très intéressant.
Marie-Pierre Michaud, Axion Magazine
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Un livre vraiment magistral. Une mine d'or. Une mine d'information. Je le recommande aux gens qui s'intéressent à la consommation de vin et de bière : c'est une étude pionnière, un ouvrage remarquable.
André Champagne, Pourquoi pas dimanche? (Radio-Canada)
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Une incursion dans les 17e et 18e siècles canadiens. Catherine Ferland reconstitue toute la chaîne de consommation de l'alcool en Nouvelle-France. Elle aborde la production et l'importation des boissons alcoolisées et la manière dont elles se distribuent dans la colonie. Ce portrait des habitudes de consommation de nos ancêtres saura intéresser grandement les curieux d'histoire.
Anne Fortin, Librairie Gourmande
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Ceux et celles qui s'intéressent à la bouffe et à la boisson, à son histoire surtout, seront heureux d'apprendre que les éditions du Septentrion ont récemment publié deux ouvrages qui brossent un éloquent portrait du boire et du manger en Nouvelle-France. Il s'agit de Bacchus en Canada de Catherine Ferland et À table en Nouvelle-France d'Yvon Desloges.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)
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Ce document précieux sur les us et coutumes de consommation de l'alcool en Nouvelle-France est à potasser longuement et à conserver dans votre bibliothèque vitivinicole pour vous y référer au besoin.
Rien n'est oublié, du goût du vin rouge à celui des liqueurs, de la fabrication d'eau-de-vie en passant par celle de la bière, du cidre et de la bière d'épinette, jusqu'aux manières de boire.
Nicole Charest, Vins & Vignobles
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Cette étude sur le boire mérite lecture et relecture, densité de la matière oblige.
Yvon Desloges, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale
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Que buvaient nos ancêtres au temps de la Nouvelle-France et comment se comportaient-ils pendant des célébrations bien arrosées ? D'où viennent leurs boissons préférées et quelle était la valeur marchande de celles-ci ? Cet ouvrage extrêmement bien documenté livre un récit passionnant sur la consommation de l'alcool en Amérique du Nord, aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Stéphane Morin, Effervescence
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Si à peu près tous les livres d'histoire sur la Nouvelle-France font référence en quelque part aux boissons enivrantes, aucun à notre connaissance n'avait abordé ce sujet de front. Cette lacune est maintenant comblée.
Un livre qui saura étancher notre soif de connaissances sur un sujet qui, pour d'aucuns, fait partie du beau côté de la vie mais qui, pour d'autres, peut empoisonner l'existence.
Louis Richer, L'Ancêtre
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À la lecture de cet ouvrage fort original et amplement documenté, imaginer les 17e et 18e siècles canadiens sans substances alcooliques revient à faire table rase du passé, tant l'alcool y joue un rôle prépondérant. L'éclairage apporté par l'historienne Catherine Ferland marque un jalon significatif dans l'historiographie de cette période et comble d'importantes lacunes. Nul n'avait embrassé si largement le sujet avec autant de précisions et de nuances.
Mathieu Tremblay, Recherches sociographiques
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Bacchus au Canada s'imposera sans doute comme un ouvrage de référence en ce qui a trait à l'histoire de l'alcool en Nouvelle-France.
Pierre-Olivier Maheux, Cap-aux-Diamants
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On apprend de nombreuses choses dans le passionnant ouvrage de Catherine Ferland Bacchus en Canada
Mathieu Perron, Bières et plaisirs
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En somme, en plus d'offrir un contenu riche et une analyse fine de sources variées (récits publiés, rapports officiels et autres archives coloniales) et rarement abordées sous cet angle, Catherine Ferland possède un style vif et maîtrisé, sensible à l'humour et aux images fortes. Aussi convient-il d'affirmer que tout amateur d'histoire, d'études culturelles ou simplement de bonne chère sortira de cette lecture comblé d'aise et, vraisemblablement, ivre de savoir!
Sébastien Côté, Francophonies d'Amérique