Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)
Fernand Gagnon
- 29,95 $PapierISBN: 9782894485743
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13,99 $PDFISBN: 9782896645268
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Entre 1939 et 1944, un certain Maxence publie dans le quotidien trifluvien des billets d'humeur.
Durant cette période, Trois-Rivières est toujours le fief de Maurice Duplessis, mais le «Chef» a repris son rôle de leader de l'opposition officielle. C'est une ville ouvrière, besogneuse, à l'image du reste de la province, mais aussi «la ville de la liberté». Trois-Rivières, «mollement assise au bord du fleuve qui coule à ses pieds, mène une vie paisible et sans fracas» nous écrit Maxence.
À Trois-Rivières comme ailleurs c'est l'époque de la censure, du rationnement, des efforts de guerre. C'est aussi le temps des suffragettes qui militent encore au Québec pour obtenir le droit de vote.
Maxence, c'est nul autre que Fernand Gagnon, reporter, chroniqueur municipal, courriériste parlementaire, éditorialiste, rédacteur en chef et directeur-gérant du quotidien Le Nouvelliste de 1955 à 1958.
«Parmi les grands problèmes dont se préoccupent, sans les solutionner, les meilleurs cerveaux, les sociologues, les politiciens et les économistes, se trouve le travail féminin. À débattre cette brûlante question, on ne réalise d'ailleurs que trop sa complexité décevante. Le travail féminin restera le sujet de conférence le plus passionnant, la controverse préférée des guérisseurs de la plaie du chômage. Indispensable au foyer, la femme est un luxe au bureau, un luxe dont on ne saurait se passer. Je gage que ceux qui m'auront lu jusqu'ici iront penser que je parle ainsi parce que les femmes ont maintenant le droit de vote.»
Maxence, le 18 avril 1940.
Table des matières
Les Billets de Maxence, 1939-1944 | 1 |
Préface | 7 |
Remerciements | 9 |
Avant-propos | 12 |
Sur la route de Maxence… ou la naissance d'un projet | 18 |
Les billets de Maxence. 1939-1944 | 23 |
Billets – 1939 | 25 |
Billets – 1940 | 68 |
Billets – 1941 | 211 |
Billets – 1942 | 315 |
Billets – 1944 | 354 |
Épilogue en image | 384 |
Index thématique et terminologique | 391 |
Table des matières | 403 |
Ce livre a fait parler de lui :
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Même si Maxence n'a connu qu'un succès, disons local de ces billets d'humeur, aujourd'hui c'est tout le Québec qui peut prendre connaissance de l'oeuvre colossale de Gagnon. Ce livre est une trace historique de 1939 à 1944 d'un homme aux multiples talents qui possédait une réelle plume littéraire. Un livre inattendu et enrichissant.
Jean-Luc Doumont, Made in Québec
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Les Billets de Maxence, c'est de la lecture heureuse et cocasse, réfléchie et rigolote, souvent impertinente et parfois même un peu méchante dans un contexte historique précis, un trésor pour découvrir l'histoire du Québec tout en se bidonnant.
Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com
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Un livre que je vous suggère.
Paul Ouellet, Première heure (SRC Québec)
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Fernand Gagnon, sous le pseudonyme de Maxence, a aussi publié, dans le Nouvelliste, entre 1939 et 1944, 239 billets dont la qualité littéraire est remarquable. En les présentant comme "une chronique d'anecdotes trifluviennes et de réflexions, petites et grandes", Pierre Gagnon fait presque preuve de trop de modestie au nom de son père. Sans être tous relevés, ces billets transcendent nettement l'anecdote régionale, rarement évoquée avec précision d'ailleurs, pour atteindre au statut de brèves méditations étonnamment bien tournées, compte tenu du rythme de publication.
Louis Cornellier, Le Devoir
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L'ouvrage intéressera donc tous ceux et celles qui s'intéressent à l'histoire et à la société québécoise des années 1940.
Brigitte Trahan, Le Nouvelliste
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L'intérêt de ce livre est double : il permet de relire la production d'un journaliste de province en temps de guerre et donne par ailleurs un écho significatif à la vie quotidienne et aux mentalités dans une région qui n'est ni Montréal, ni Ottawa, ni Québec. Il faut souligner l'immense travail de recherche bibliographique et de compilation réalisé par la bibliothécaire Louise Tousignant et la pertinence du fils de Maxence, Pierre Gagnon. L'édition est judicieusement annotée, ce qui rend possible une mise en contexte utile.
Ces billets forment incontestablement un ensemble cohérent, comme une chronique sur les années de guerre vues du Québec.
Yves Laberge, Cap-aux-Diamants