- 44,95 $PapierISBN: 9782897910914
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19,99 $PDFISBN: 9782897910921
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Préface de Jacques Mathieu
Dans ce quatrième tome principalement dédié au Québec, les auteurs présentent 34 histoires mettant à l'avant-scène des personnes et des institutions d'enseignement et de recherche qui, entre 1867 et 1935, se préoccupent de végétaux pour leur intérêt agricole, alimentaire, ornemental, médicinal, forestier ou scientifique.
Tout comme d'autres femmes, Carrie Matilda Derick, la première scientifique de carrière dans une université canadienne, participe à l'évolution des savoirs sur les végétaux. Cyrille Vaillancourt, le «second fondateur» des Caisses populaires, a veillé au développement de l'industrie apicole et des produits de l'érable. En 1935, le frère Marie-Victorin publie la Flore laurentienne, résultat d'investigations parfois étonnantes du patrimoine géographique et végétal québécois. Durant la Première Guerre mondiale, des prisonniers de guerre défrichent, près d'Amos, une ferme expérimentale destinée à l'évaluation agronomique de végétaux.
N'est-il pas agréable de débusquer les végétaux enracinés dans notre histoire?
Table des matières
Curieuses histoires de plantes, tome 4. 1867-1935 | 1 |
Remerciements | 9 |
AVANT-PROPOS. Quelques mots | 11 |
PRÉFACE. Les plantes et leur histoire | 13 |
CURIEUSES HISTOIRES DE PLANTES ET DE LEURS USAGES | 17 |
1867, Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Le futur président du sénat canadien, plutôt énergique et coloré, complète une formation à l’école d’agriculture | 18 |
1871, Montréal. Un futur mécène exceptionnel pour les sciences agricoles utilise une recette secrète donnant du délicieux tabac à chiquer | 24 |
1874, Saint-Denis (comté de Kamouraska). Un expérimentateur agricole de renom épouse la fille d’un des Pères de la Confédération | 29 |
1876, Montréal. Enfin, une liste de fruits commerciaux qui rapportent des profits | 37 |
1881, comté de Champlain. Le député provincial conservateur semble plus préoccupé par l’histoire naturelle et les mauvaises herbes que par sa réélection | 41 |
1882, seigneurie de Lotbinière. L’ancien premier ministre de la province se préoccupe de sirop d’érable à Giguère et d’une future journée dédiée aux arbres | 48 |
1885, lac Mistassini et rivière Rupert. Un incident fédéral-provincial et des plantes d’Europe | 54 |
1886, Montréal. Hommage à un médecin intéressé par l’agriculture, les tanneries et le vert de Paris | 59 |
9 octobre 1886, Rimouski et Pointe-au-Père. Une future vedette de la lutte aux insectes et aux plantes nuisibles à l’agriculture canadienne herborise dans la région | 67 |
1890, Montréal. Des plantes guérisseuses et providentielles | 71 |
1891, île Sainte-Hélène et Cacouna. La flore de ces sites intéresse un spécialiste des plantes fossiles et d’une tribu au Japon | 79 |
1896, Saint-Romuald d’Etchemin. Le sergent d’armes de l’assemblée législative souligne l’importance des fertilisants, comme l’engrais flamand et la poudrette | 85 |
1896, Montréal. La première scientifique de carrière dans une université canadienne s’intéresse au bruit enjoué des cloches de sorcières | 92 |
1899, Saint-Denis (Kamouraska) et ailleurs. Une plante nuisible n’arrive jamais seule! «Abyssus abyssum invocat», l’abîme appelle l’abîme (livre des Psaumes) | 97 |
1902, Collège de Saint-Laurent, banlieue de Montréal. Un ancien chapelain lors de la guerre de sécession cultive une plante d’artillerie | 105 |
1903, Rivière-Pentecôte. Un prêtre herborisateur quitte avec nostalgie la côte-nord et subit la critique d’un botaniste professionnel | 111 |
1904, Anticosti. Le médecin de l’île, la nouvelle propriété d’un industriel chocolatier, conclut à la toxicité de la renoncule âcre | 117 |
1905, Châteauguay. L’un des jardins les plus originaux en Amérique du Nord est celui d’une jeune horticultrice de 66 ans qui aime la poésie | 126 |
1905, Québec. Les délicieuses récoltes du jardin et des ruches profitent à l’Hôpital Général | 133 |
1907, Bic et Percé. Des herborisations périlleuses lors d’un voyage de noces | 139 |
La Saint-Jean-Baptiste 1908, Sainte-Anne-de-Bellevue. Une société dédiée à la protection des végétaux voit le jour | 143 |
1910, Hull. Une artiste célibataire, intéressée au riz sauvage, obtient un emploi au ministère fédéral d’agriculture | 151 |
1911, Québec. Un bon petit vin du Saint-Laurent suivi d’un thé canadien | 156 |
1915, Spirit Lake, près d’Amos. Défrichage par des prisonniers de guerre sur une future ferme expérimentale intégrée à un réseau de recherche sur le bon gluten | 162 |
28 février 1917, Québec. Le «second fondateur» des caisses populaires devient chef du service apicole du ministère de l’agriculture | 173 |
1919, lac Aaint-Jean. L’ingénieur forestier en chef prévient: ramasseurs de bleuets, attention aux feux qui font dégénérer les bleuetières en «friques» | 176 |
1920, Hatley, comté de Stanstead. Le record pour la diversité d’orchidées est presque battu | 183 |
1922, Montréal. Un apiculteur, en convalescence à l’Hôtel-Dieu, rédige des notes sur la flore mellifère régionale | 187 |
1922, Écoles rurales de la province. Face au fléau de la désertion des campagnes, faisons mieux faire connaître des plantes industrielles et le noir de fumée | 193 |
1928, Montréal. Un refus d’augmentation salariale plutôt salutaire à l’horticulture québécoise | 197 |
1931, Montréal et ailleurs. Des élans de jeunesse pour la botanique | 202 |
1931, Oka. Un étudiant, particulièrement doué et dynamique, publie une flore avant son professeur de grand renom: un malaise se manifeste | 207 |
1933, Sainte-Anne-de-la-Pocatière. L’agriculteur progressif doit empoussiérerses plantons de patates | 216 |
1935, Montréal. Une année plutôt faste pour le fils d’un commerçant de farines, grains et provisions | 221 |
Des repères chronologiques et quelques histoires | 236 |
Le mot de la fin | 241 |
APPENDICES | 243 |
APPENDICE 1. Les noms latins et français de la plupart des plantes médicinales indigènes dans la troisième édition (1890) du Traité élémentaire de matière médicale et guide pratique des Soeurs de Charité de l’Asile de la Providence, deuxième | 244 |
APPENDICE 2. Liste alphabétique de 20 plantes médicinales pour lesquelles il existe une demande commerciale relativement élevée au Canada en 1923 | 250 |
APPENDICE 3. Liste des 29 espèces de la famille des légumineuses de l’Herbier du Musée du Collège de Saint-Laurent publiée en 1890 par Joseph C. Carrier, le conservateur du musée | 251 |
APPENDICE 4. Liste alphabétique des 40 orchidées observées par Henry Mousley dans la région de Hatley entre le lac Memphrémagoget la rivière Coaticook, entre 1911 et 1924 | 253 |
APPENDICE 5. Liste partielle de suggestions taxonomiques proposées par le père Louis-Marie et compilées par le botaniste Bernard Boivin et d’autres qui lui sont dédiées | 255 |
APPENDICE 6. «La Flore Laurentienne», un bel objet de collection (Jacques Labrecque, botaniste). | 257 |
INDEX | 260 |
TABLE DES MATIÈRES | 269 |
Ce livre a fait parler de lui :
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« Chaque nouvelle parution dans cette série de belle réputation qui suit l'évolution de l'histoire de la botanique est réjouissante. Dans ce quatrième volet, toujours habilement illustré, on découvre notamment la contribution des femmes du milieu universitaire, plusieurs anecdotes dont celle de la ferme expérimentale d'Amos où travaillaient des prisonniers de guerre et on y aborde, bien entendu, la parution de la Flore laurentienne du frère Marie-Victorin. »
, Les libraires
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« ces Curieuses histoires de plantes du Canada, tout en offrant en partage une suite d’historiettes délicieuses sur l’histoire du Québec envisagé sous l’angle de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’industrie, de la médecine, voire des drogues. […] Plonger dans ces Curieuses histoires, c’est aborder la société par une multitude d’angles inattendus. […] Ce livre plein, vraiment plein de surprises s’arrête en 1935, soit l’année de la parution de la Flore laurentienne de Conrad Kirouac. […] Pour aller jusqu’aux racines de l’histoire de ce pays, il faut attraper une à une les branches que nous tend ce livre qu’on peut commencer à lire en l’ouvrant à n’importe quelle page, d’ailleurs presque toutes richement illustrées.»
Jean-François Nadeau, Le Devoir
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« Ce quatrième tome est dédié aux plantes du Québec. Nous les découvrons à travers 34 histoires mettant au premier plan des personnes, des institutions de recherche et d’enseignement qui se préoccupent des végétaux destinés tant au milieu agricole, qu’alimentaire, ornemental, médicinal, forestier et scientifique. Cet ouvrage nous fait faire des découvertes inattendues nous permettant de mieux connaître et comprendre l’histoire de notre territoire. À lire avec grand intérêt. »
Marie-Andrée Brière, Revue Héritage
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« Alain Asselin et Jacques Cayouette poursuivent leur série brossant un tableau des végétaux du Canada avec cet ouvrage comportant 34 histoires s'étant déroulées entre 1867 et 1935. [...] Les auteurs nous livrent également de jolies anecdotes, comme celle de cette première fête des Arbres, tenue à Québec et à Montréal en 1883, qui a donné lieu à une plantation d'érables, de bouleaux, de merisiers et de trembles. Agréablement illustré, l'ouvrage se clôt sur un chapitre portant sur le frère Mari-eVictorin et sa célèbre Flore laurentienne. »
, Contact
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« Couvrant la période de 1867 à 1935, année de la parution du classique La flore laurentienne du frère Marie-Victorin et auquel plusieurs pages sont judicieusement consacrées, ce livre raconte les faits et gestes d’hommes et de femmes ayant contribué à l’avancement des plantes dans divers champs d’activité, de l’agriculture à la science, de la médecine à la foresterie. Aboutissement d’infatigables recherches dans les annales phytologiques du Québec et du Canada, et illustré de maintes gravures d’époque, cet ouvrage, en alliant le sérieux au cocasse, plaira aux férus d’histoire et de botanique.»
, Nature sauvage