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Il a été imprimé 800 exemplaires sur papier Rolland naturel lisse 120M avec un cahier en couleurs de 8 pages sur papier Gusto Gloss 200M inséré au milieu de l’ouvrage. Les 100 premiers exemplaires ont été numérotés et assemblés avec une reliure caisse à dos rond et tranchefile. Les numéros 1 à 25 ont été réservés au directeur de la collection.
Depuis belle lurette, les Travels de John Lambert sont devenus des ouvrages de collection. Les gravures se transigent à prix d'or, surtout celle de la carriole; son texte est constamment cité par les historiens anglophones et francophones et pourtant il n'existait pas, jusqu'à aujourd'hui, de traduction française.
Militaire de formation et artiste dans l'âme, Lambert s'était bien préparé à son voyage en Amérique. Le fier Britannique voulait voir comment les uns assumaient leur indépendance et comment les autres vivaient leur conquête. « Les Canadiens français constituent un peuple tranquille et inoffensif, constate-t-il. Ils se contentent de peu. […] Ils apprécient les valeurs et les avantages du gouvernement sous lequel ils vivent. Auparavant pauvres et opprimés, ils ont accédé, depuis la conquête, à une vie aisée et indépendante. » John Lambert sait bien qu'il y a deux côtés à une médaille. Ce n'est jamais tout à fait blanc ou noir.
Tout l'intéresse. Il a bien son petit bagage de préjugés, particulièrement sur la religion, et il ne manque pas de surprendre. Il dit ce qu'il pense et ce qu'il voit. Bien sûr, Lambert aborde les Canadiens de haut, ce qui ne l'empêche pas de les trouver sympathiques. Ils sont polis, se querellent rarement, « excepté quand ils sont ivres ». « Ils sont d'un naturel joyeux, paisible et amical ». Il décrit le pays et ses ressources; comme tous visiteurs européens, il s'arrête longuement à présenter les Indiens. Ceux-ci traversent une période sombre. Lambert le dit sans ménagement.
« Show, don't tell » est sa règle. C'est un visuel. Ses exceptionnelles gravures en témoignent bien sûr, mais aussi son récit. Il en met plein la vue. Le tout méritait un soin particulier. Avec cette édition, Voyage au Canada de John Lambert amorce une nouvelle carrière.
Table des matières
Voyage au Canada | éd. luxe | 1 |
Préface: Conquête versus indépendance. Le sort des Canadiens et l’essor des Américains. | 7 |
John Lambert, portraitiste doué | 17 |
CHAPITRE I: Des grands bancs de Terre-Neuve jusqu’à Québec | 23 |
CHAPITRE II: La ville de Québec | 31 |
CHAPITRE III: Aperçus de l’histoire de Québec | 45 |
CHAPITRE IV: Les principales institutions de Québec | 59 |
CHAPITRE V: Les biens de consommation à Québec | 69 |
CHAPITRE VI: Aspects de l’approvisionnement et des métiers | 81 |
CHAPITRE VII: Le climat du Bas-Canada | 93 |
CHAPITRE VIII: La production agricole | 107 |
CHAPITRE IX: La population, son habitat, son mode de vie | 115 |
CHAPITRE X: Aspects des moeurs, de l’éducation et du caractère de l’habitant | 129 |
CHAPITRE XI: Régime parlementaire, droit, fiscalité | 139 |
CAHIER COULEUR | 157 |
CHAPITR XII: Le commerce dans le Bas-Canada | 165 |
CHAPITRE XIII: Le commerce extérieur | 179 |
CHAPITRE XIV: La société urbaine du Bas-Canada | 197 |
CHAPITRE XV: Divertissements, modes,aspects de l’habitation | 213 |
CHAPITRE XVI: La littérature, les arts et le journalisme | 227 |
CHAPITRE XVII: La question religieuse | 235 |
CHAPITRE XVIII: Les Indiens | 245 |
CHAPITRE XIX: L’aspect physique du Bas-Canada | 265 |
CHAPITRE XX: Quelques éléments de la faune | 279 |
CHAPITRE XXI: Curiosités de la flore | 285 |
CHAPITRE XXII: De Québec à Trois-Rivières | 291 |
CHAPITRE XXIII: La ville de Trois-Rivières | 299 |
CHAPITRE XXIV: La ville de Montréal | 321 |
Extraits du second volume de l’édition de 1813 où Lambert raconte son retour au Bas-Canada | 349 |
Bibliographie | 353 |
Index | 355 |
Liste des illustrations | 365 |
Table des matières | 367 |