Nos livres font parler d'eux
Boréal Express 1524-1760 (Le)
Que tous ceux qui ont apprécié le Boréal Express au cours des années 1960 et 1970 se réjouissent. La publication, qui avait connu un succès fulgurant à l'époque, reprend vie actuellement sous la forme de trois volumes qui, d'ici l'automne 2010, regrouperont les 36 numéros de ce journal historique.
Le concept était génial. Quelle heureuse façon d'apprivoiser l'histoire du Québec et du Canada que de la lire sous la facture d'un journal qui couvre les actualités des années 1524 à 1841. Un journal qui, au cours des années 1960 au Québec, était publié comme s'i lavait été rédigé à l'époque des événements rapportés, en autant de rubriques, caricatures, éditoriaux et petites annonces, sans oublier la page sportive et la page féminine.
Linda Corbo, Le NouvellisteQuand le vent faisait tourner les moulins
Voilà un livre que doivent lire ces citoyens qui grimpent aux barricades à la vue appréhendée d'éoliennes, alors que depuis des siècles tout le monde a apprécié, y compris au Québec, les bénéfices du vent et la beauté des moulins à vent. Au fond, harnacher le vent a constitué depuis des siècles, voire des millénaires avec la navigation à voile, une des principales sources d'invention humaine. Et le Québec, comme nous le fait deviner ce livre incroyable, n'est pas étranger à la règle, d'autant plus qu'ici, le vent fait partie de toutes nos saisons. Avec force et constance.
Louis-Gilles Francoeur, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
Que ceux qui désirent apprendre leur histoire (parce qu'on ne l'enseigne plus dans les écoles ou peu s'en faut) mettent la main sur ce recueil. Ils apprendront beaucoup, sans avoir l'impression de travailler...
René Bélanger, Le QuébécoisCanada-Québec NE
Tous ceux qui ont souffert de la faiblesse de l'enseignement de l'histoire dans les écoles du Québec trouveront leur compte dans cette synthèse de haute tenue. Avis aux jeunes adeptes de la souris : on y navigue aussi facilement que dans un site Internet.
Pierre Cayouette, L’actualitéNouvelles pages trifluviennes
L'ouvrage comprend 12 chapitres divisés en 4 parties que se partagent 13 auteurs. Tous aussi passionnants les uns que les autres dans des styles propres à chacun, on y traite dans une majorité de textes inédits, l'histoire de Trois-Rivières au cours du XIXe siècle. C'est ainsi que dans cet ouvrage de 347 pages, chacun nous fait découvrir un aspect de la vie sociale, religieuse, économique et culturelle de l'époque.
Louise Cloutier, InfOpéraVie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)
À l'occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières, cet ouvrage mérite d'être lu et consulté puisqu'il montre la richesse de culture et d'intensité musicale vécues à Trois-Rivières au début et au milieu du XXe siècle. Amélie Mainville amorce la présence de formations musicales plus récentes qui au même titre que certaines institutions plus anciennes ont atteint une envergure internationale en 2009.
Louise Cloutier, InfOpéraAnnée des Anglais NE (L')
La réédition de cet ouvrage - paru originalement en 1988, offre de belles surprises au lecteur et, parmi celles-ci, il convient de souligner la richesse de l'iconographie - photos anciennes et contemporaines, gravures, cartes géographiques, tableaux, portraits - et la qualité du support visuel retenu - papier glacé et illustrations en couleurs. L'Année des Anglais est la preuve qu'il y a encore de la place pour l'intelligence et l'érudition accessible malgré les assauts répétés de l'univers virtuel menés par tous les Wikipédia de la surinformation approximative.
Serge Pallascio, Cap-aux-DiamantsUne histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière
Ouvrage concis et accessible, ce précis d'histoire du Québec fait partie de cette catégorie rare des livres d'histoire que les non-historiens apprécieront : vivant, direct, cohérent et bref. On en redemanderait. Le grand art de Jacques Lacoursière réside précisément dans sa capacité de donner un sens aux faits et aux chiffres qui, autrement, ne seraient que des dates et des statistiques.
Cette brève Histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière demeure certainement le meilleur ouvrage d'initiation aux études québécoises que l'on puisse trouver à ce jour.
Yves Laberge, Cap-aux-DiamantsQuébec ville assiégée, 1759-1760
Émouvant et aussi essentiel pour revisiter l'Histoire et non la réécrire.
André Magny, France-Québec MagazineÊtre
Mon coup de coeur de cette année est incontestablement Être d'Éric Simard. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le livre qui m'a le plus touchée. L'auteur a réussi à me faire ressentir les sentiments de ses personnages et à les faire vibrer en moi. Il est rare que ça m'arrive avec une telle force, alors ce titre restera toujours marqué en moi!
Caroline Larouche, Le LibrairePremière École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)
La première institution d'enseignement yiddish n'avait rien de l'école religieuse de l'époque. Les juifs, avec des idées nouvelles, ont imaginé une école séculière qui présenterait aux enfants des idées progressistes modernes, comme la justice sociale et le refus de la discrimination raconte M. Anctil. Novak lui-même était un grand socialiste. En plus d'apprendre la langue yiddish, les enfants découvraient l'histoire et le folklore de la culture juive. Les enseignants leur faisaient connaître aussi des auteurs non juifs plutôt progressistes, comme Émile Zola, Jack London et Léon Tolstoï. Ils ne manquaient pas non plus une occasion de rappeler les souvenirs des révolutions russe et française.
Marie-Ève Shaffer, Journal MétroRegards sur le monde atlantique
La richesse du récit se constate à la diversité des sujets traités. À côté de l'histoire personnelle de Dumont, qui se confond avec la grande histoire de la Louisiane, faisant de l'auteur un témoin de première importance, se trouvent des éléments du quotidien qui font entrer le lecteur dans l'ordinaire des populations.
Laurent Turcot, Les Cahiers de lecture de L’Action nationalePlaisance
In Landry's opinion, Plaisance deserves a larger place in the historiography of New France. His study, a welcome, authoritative contribution to our knowledge of France's peculiar other colony and its place within New France, has done much to achieve that objective.
Carman Miller, Nautical Research JournalOnontio le médiateur
Tiré d'un mémoire maîtrise, ce livre présente une réflexion fine et nuancée sur le rôle de médiateur tenu par les Français dans le cadre des alliances franco-amérindiennes, entre 1603 et 1717.
La plus grande qualité du livre de Maxime Gohier réside dans l'attention portée aux multiples façons dont les parties concernées percevaient la médiation française. Ainsi, en acceptent sa médiation, les alliés amérindiens de la France ne se pliaient pas nécessairement aux exigences de cette dernière et poursuivaient des objectifs qui leur étaient propres. L'attitude iroquoise à l'égard de la médiation française, qui occupe une grande partie du livre, est à ce sujet très éclairante.
François Antaya, Les Cahiers de lecture de L’Action nationaleÀ table en Nouvelle-France
Dans ce bref survol des siècles fondateurs de notre identité, le lecteur s'assoit tantôt à la table du citadin, tantôt à celle du bourgeois ou de l'agriculteur, et découvre ce que chacun mettait dans son assiette. Yvon Desloges a pimenté son travail de nombreux tableaux et de peintures d'époques. Histoire de pouvoir aussi goûter ce que l'on mangeait aux origines de notre société, l'auteur partage avec nous une quarantaine de recettes sorties tout droit du XVIIe siècle.
Émilie Folie-Boivin, Le DevoirBoréal Express 1524-1760 (Le)
Audacieuse la mission que s'était donnée il y a déjà un demi-siècle les historiens Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois : créer de toutes pièces un quotidien et s'imaginer dans la peau des journalistes couvrant l'actualité et faits divers de l'époque. Cette "vision unique de l'histoire de l'Amérique septentrionale" rassemble des coupures de presse (articles, mots croisés, nouvelles, pages féminines et sportives, par exemple) montées dans les règles de l'art avec titres sensationnalistes et graphie vieillotte. Quelques milliers de lecteurs ont lu fidèlement chacun des numéros qui, grâce à leur récente numérisation par BAnQ, sont enfin réédités.
La rédaction, Le Libraire