Nos livres font parler d'eux
Tout foutre en l'air
D’emblée, le titre annonce le propos : le narrateur, professeur de soir au cégep, a envie de délaisser cet emploi sans conditions, de crier à quel point le partage du savoir ainsi que l’envisagent les institutions scolaires est à des années-lumières des ses valeurs. Mais une forte passion l’anime, celle de créer des ponts entre les connaissances et les étudiants. Le lecteur a donc droit à un hybride entre journal de bord et récit introspectif, une critique posée et bien étayée de la réalité actuelle d’un jeune prof. Original, bourré de franchise et sans prétention, cet ouvrage, principalement dédié à un public intéressé par le système d’éducation actuel, ouvre la fenêtre sur l’univers de ceux et celles qui, en définitive, portent l’éducation sur leurs épaules.
Josée-Anne Paradis, Le LibraireTout foutre en l'air
La première publication de Simon Lanctôt, Tout foutre en l’air, carnets d’un jeune prof, brise le silence sur les nombreuses failles du système d’éducation québécois. Ce jeune enseignant de littérature dévoile plusieurs aspects de sa vie personnelle et son amour qu’il éprouve pour ses étudiants. Par ses expressions familières et son langage qui nous rappelle celui que nous employons tous les jours, Simon Lanctôt crée un lien de proximité qui ne laisse personne indifférent.
Camille Trottier, L'OptionLa Cadie, frontière du Canada
Parution intrigante et fascinante de la part de Septentrion, La Cadie, frontière du Canada: Micmacs et Euro-Canadiens au Nord-Est du Nouveau-Brunswick, 1620-1850 se révèle être une étude historique minutieuse et novatrice, ne serait-ce que par la précision du sujet, somme toute méconnu même chez les amateurs d’histoire. Un ouvrage qui a incontestablement représenté un défi du point de vue de la recherche, mais aussi du point de vue de la construction du récit, de façon à le rendre intéressant et surtout intelligible.
Le résultat est une fresque historique originale, qui nous amène aux confins d’un territoire qui a été un carrefour d’échanges sociaux, culturels, politiques et économiques du 17e au 19e siècle.
Evelyne Ferron, La bible urbainePierre Laporte
Double victime tragique des dérives extrémistes du Front de libération du Québec (FLQ) en octobre 1970, il perd d'abord la vie, puis son legs et sa mémoire journalistique et politiques, emportés par cette douleur collective nationale qui l'a remisé aux oubliettes de l'histoire politique pour tout exutoire d'un malaise profond et inexplicable. L'ouvrage de Panneton, impeccable biographie politique et travail d'érudition, aura le mérite de restaurer le personnage et de le réhabiliter dans l'histoire politique du Québec. À lire absolument.
Marc-André Robert, Revue d’histoire de l’Amérique françaiseAgenda Memini 2014
Un ouvrage à donner en cadeau à tous ceux qui veulent en savoir plus sur nos origines.
André Maccabée, Cité BoomersC'est encore faux!
C'est le livre idéal pour une lecture buissonnière, fureteuse, curieuse, quand, dans un monde où tout va vite, nous disposons de cinq ou dix minutes pour apprendre, réfléchir ou trouver la réponse à certaines de nos questions de manière simple et instructive. Au final, ce deuxième tome est aussi recommandé que le premier. Il pourra assurément alimenter les conversations, et le lecteur en sortira armé contre certains raccourcis qui relèvent parfois presque de la légende urbaine !
Frédérick Durand, CFOU 89,1 (Trois-Rivières)Mouvement naturel des choses (Le)
"La nature humaine est insaisissable, instable et continuellement insatisfaite." Cette réflexion me semble constituer le noeud du roman. Je dis roman, car ce journal intime se lit comme un roman.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)Mouvement naturel des choses (Le)
La justesse du ton est peut-être la plus grande force du livre. Ainsi en évitant les écueils propres à cette mise en scène de sa vie, Éric Simard se donne comme un ami qui se confierait à ses lecteurs sans forfanterie ni misérabilisme. Et il est à peu près sûr que beaucoup de lecteurs se sentiront au détour des pages très proches de lui.
Denis-Daniel Boullé, FuguesPassagers de la tourmente
Anne Peyrouse n'est pas du genre à suivre les lignes droites, pures et sans failles. Son écriture sort des sentiers battus, Plusieurs de ses nouvelles commencent par une phrase coup-de-poing.
Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)Chroniques d'une fille indigne (Les)
C'est connu : de par leur spontanéité, leur naïveté et leur créativité, les enfants sont de grands humoristes. Il suffit de naviguer sur notre fil Facebook pour lire ces mots d'enfants rapportés chaque jour par leurs parents. Ajoutez à ces perles le talent combiné de la scénariste Caroline Allard et de l'illustrateur Francis Desharnais, et vous êtes quitte pour un hilarant moment de lecture.
Jean-Dominic Leduc, Journal de MontréalGuerre de Sept Ans en Nouvelle-France (La)
Voici un bel ouvrage collectif sur un sujet historique resté sensible, cher au coeur de plusieurs d'entre nous. Il nous offre une collection d'interventions par des spécialistes. On pourrait donc craindre, de prime abord, que cette variété de sources ne produise un ensemble disparate, voire cacophonique, or il n'en est rien. Les diverses contributions se relancent mutuellement et se complète harmonieusement.
René Tessier, Pastorale QuébecMouvement naturel des choses (Le)
Je n'ai qu'un mot en tête, je vais le cracher tout de suite, puisqu'il obstrue tous les autres : généreux. Une personne qui se donne à son lecteur à ce point-là m'impressionne. Le principal intéressé dirait probablement qu'il a posé des filtres, mais comparativement au commun des mortels, si peu.
Comment Éric Simard se livre-t-il? Par jour, par mois, par année, au final sept (1989 à 1997), à partir de journaux intimes tenus passionnément en ces années-là. Comment faire tenir huit années dans 400 pages, tout en conservant la forme journal? On parle de travail de réécriture ici. D'un puissant recul qui pousse la lucidité dans ses derniers retranchements. De don pour donner et tenir un rythme.
J'ai lu comme une boulimique. J'ai dû me taper sur les doigts pour me ralentir.
Venise Landry, Le Passe MotMaîtresse (La)
Un récit qui surprend et qui fait réfléchir.
Marie-Josée Turgeon, Sympatico.caMaîtresse (La)
C'est en deux temps et deux espaces que se déroule le récit du deuxième roman de Lynda Dion, La Maîtresse; deux univers qui communiquent et s'entrelacent pour révéler la puissance d'une écriture et l'humilité d'une auteure à ses commencements.
Maud Lemieux, La Recrue du moisChroniques d'une fille indigne (Les)
Impolie, têtue et drôle, la Lalie ? Sans l'ombre d'un doute! Sous les traits de Francis Desharnais (Burquette), elle prend d'ailleurs l'allure d'une ange... souvent cornue. Un petit monstre attachant, quoi!
Valérie Lessard, Le DroitChroniques d'une fille indigne (Les)
Indispensables mots d'enfants!
recueillis par l'instinct maternel douteux de Caroline Allard et illustrés par le crayon malicieux de Francis Desharnais, les mots d'enfants de la petite Lalie, pleine d'esprit, s'épanouissent dans Les Chroniques d'une fille indigne, un recueil qui fait rire souvent et beaucoup, et de bon coeur.
Marie-France Bornais, Journal de Québec
Mouvement naturel des choses (Le)
Après Cher Émile et Être, Éric Simard tient le pari de publier huit ans de journaux intimes. Des textes avec de véritables qualités littéraires qui nous ramènent à nos 20 ans, avec tous les doutes que peut éprouver un jeune homme à la sortie de l'adolescence.
Denis Gamache, Librairie Au CarrefourChroniques d'une fille indigne (Les)
La bonne humeur engendrée par ce recueil confirme instantanément l'addiction à la plume de Caroline Allard et au coup de crayon de Francis Desharnais.
Pourtant, loin de créer une impression de déjà-vu, Les Chroniques d'une fille indigne mettent en scène ces instants typiques de manière inédite, à la fois dans le langage, le rythme et bien sûr les dessins (la partie d'ombres chinoises est un pur moment d'anthologie.
Non seulement on adore dès la première lecture, mais un des plaisirs récurrents consiste à le laisser à un endroit où on passe souvent, histoire d'ouvrir au hasard ce petit livre et de s'offrir de grands éclats de rire. On l'aime et on en redemande!
Marie-Pierre Laëns, La bible urbaineMouvement naturel des choses (Le)
Lors de sa lecture du quatrième tome du journal d'Anaïs Nin, Simard écrit : "Si j'aime autant ce journal, c'est que je me reconnais dans son propos". La réside aussi la force du Mouvement naturel des choses. Ceux qui étaient dans la vingtaine dans les années 90 se souviendront des références culturelles auxquelles l'auteur fait allusion alors que ceux qui sont présentement dans la vingtaine se reconnaîtront dans les réflexions sur l'avenir. S'identifiant au personnage, il est facile pour le lecteur de s'attacher et de se mettre à sa place. Plus qu'une question d'empathie, les pensées et la quête d'authenticité d'Éric sont crédibles et universelles.
Jean-François Lebel, La bible urbaineMaîtresse (La)
Deux ans après la parution saluée de La Dévorante, son premier roman, Lynda Dion affirme son filon et sa voix en publiant La Maîtresse.
Habilement écrit dans un souffle emporté, le récit a son rythme propre et singulier. Les dédales empruntés par l'auteure nous égarent parfois, mais celle-ci tresse au final tous les fils ensemble et boucle son récit avec doigté.
Karine Tremblay, La TribuneChroniques d'une fille indigne (Les)
Et c'est drôle ? Pas mal, oui. Parce que la majorité des gags sont bien tournés et que le maillage entre les textes de Caroline Allard et les dessins de Francis Desharnais fonctionne à merveille.
Alexandre Vigneault, La PresseChroniques d'une fille indigne (Les)
Dans le flot d'énormités que profère Lalie se cachent des réparties fines, naïves ou alors très savoureuses. Si bien que le petit monstre finit par se révéler particulièrement attachant.
L'organisation des planches obéit généralement à un enchaînement en quatre cases ponctué par une chute dont l'humour, tantôt comique, tantôt absurde, ne manque pas de mordant. La récurrence de certains gags ajoute une impression d'unité à l'ensemble.
Richard Boisvert, Le SoleilÀ la hache et au scalpel
Outre le fait de laisser parler les éditoriaux en les mettant en contexte, un des intérêts particuliers de l'ouvrage réside dans l'exposition du scandale du gaz naturel par Le Devoir, présenté avec aisance dans l'introduction, qui permet de jeter un éclairage pertinent sur la corruption présente sous Duplessis, un phénomène qui n'est pas sans faire écho au climat politique actuel au Québec. Le recueil proposé par Michel Lévesque permet de célébrer de belle manière cette institution riche qui fut de plusieurs combats.
Valérie Lapointe-Gagnon, University of Toronto QuarterlyMouvement naturel des choses (Le)
Très honnête, simple et touchant.
Anne-Josée Cameron, Radio-Canada cet après-midiGuerre des Canadiens. 1756-1763 (La)
Réconcilliant histoire et mémoire, Mathieu et Imbeault se réapproprient en notre nom cette guerre que nous disions des «autres», redonnant une identité aux disparus: hommes, femmes et enfants.
Christian Vachon, Le LibraireMaîtresse (La)
La Maîtresse nous absorbe par sa forme glissante sans aspérités de ponctuation, nous dérange par la mise à nue sans complaisance de l'âme tourmentée de Lynda Dion.
Pour tous ceux qui s'intéressent à la littérature, c'est une lecture à deux niveaux. Il y à la fois énormément d'intensité émotive mais aussi de rigueur dans la démarche d'écriture.
François Richard, CKRL (Les Matins éphémères)Si tu passes la rivière
J'ai été frappé par la beauté de la langue. C'est un fabuleux roman. Une voix à découvrir.
Anne Michaud, Bernier et cie (Radio-Canada Ottawa)Si tu passes la rivière
J'ai tout aimé de ce roman, les défauts ont fini par se confondre aux qualités, tellement j'ai pris du plaisir à entendre la voix de François. Rien n'est expliqué, tout est démontré, vu et vécu. Le lecteur a de la place pour pondre sa propre histoire sous les mots.
Venise Landry, Le Passe MotChemises bleues (Les)
Dans ce livre, Théorêt, qui est fort bien documenté, montre, avec preuves à l'appui, qu'Adrien Arcand a été un proche collaborateur du Parti conservateur canadien des années 1930 et que malgré ses intenses campagnes antisémites, lui et ses congénères, dont l'Ottavien Jean Tissot, n'ont jamais réussi à percer dans les arènes politiques canadiennes et québécoises.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Alphonse Desjardins
Ce livre est une biographie d'une grande qualité qui nous fait découvrir un homme pour le moins remarquable. À mettre dans toutes les mains.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Derrière l'information officielle
Chose certaine, ce livre écrit dans une langue claire et précise, et présenté sous la forme d'un abécédaire, réserve aux lecteurs plus d'une surprise. À eux de se faire une opinion sur les propos du célèbre journaliste.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Au temps de la petite vérole
Le livre de Rénald Lessard montre le chemin parcouru en médecine au cours des trois derniers siècles et démontre que les maladies d'hier sont à peu près toujours les mêmes. Une référence incontournable dans l'histoire de la médecine au Canada.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)