Nos livres font parler d'eux

Quand le vent faisait tourner les moulins

L'auteur de cet ouvrage se livre à une véritable synthèse sur le sujet, une vue d'ensemble qui fournit de précieux renseignements sur notre passé préindustriel.


Cet essai rigoureusement documenté est agrémenté de plusieurs illustrations, photos et schémas qui permettent de mettre une image sur les moulins, leur fonctionnement et les personnes évoquées. Des encarts apportent un complément d'information.


En s'intéressant à ce patrimoine architectural, Gilles Deschênes met en valeur et rappelle l'importance de ne pas oublier ces témoins d'une industrie si vitale en leur temps,. L'apport de cette publication est indéniable, tant par son contenu historique qu'iconographique, un travail colossal qui mérite d'être soulignée.

Pascal Huot, Recherches sociographiques

Première École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)

Il faut saluer l'excellent travail de vulgarisation et de synthèse du contexte sociopolitique de Pierre Anctil. Une contribution absolument nécessaire pour que l'ouvrage, traduit en français et destiné avant tout aux lecteurs francophones, leur soit intelligible et compréhensible. Pour guider les néophytes à travers les dédales de la culture juive et yiddish montréalaise, Anctil a choisi de commenter en bas de page les passages des textes de Novak qui se réfèrent à l'histoire du mouvement ouvrier ou du judaïsme européen et il a ajouté un nombre important de notes bibliographiques. Il a conservé aussi intactes entre parenthèses les expressions hébraïques et yiddish les plus importantes, ce qui dénote un souci fort louable de préserver le contenu des textes dans leur intégrité et leur originalité. Enfin, Anctil a glissé un glossaire à la fin du livre, très utile pour les non-initiés à l'histoire de la communauté juive de Montréal ou d'ailleurs.

Jean-Philippe Croteau, Recherches sociographiques

Lettres de femmes au XIXe siècle

Doublement muettes - parce que femmes et parce qu'individus et non personnalités - les femmes ici réunies retrouvent un peu de la voix qu'elles ont pu avoir dans l'intimité des lettres, adressés aux proches, à la famille, aux amis.


Nul doute que l'ouvrage ne présente un grand intérêt. On se replongera ainsi avec curiosité dans ces mots du quotidien, qui font la démonstration que les épistolières n'effectuent pas, par l'écriture, une activité subalterne ou simplement volée au temps des occupations domestiques. Bien au contraire, pour toutes ces femmes la rédaction d'une lettre est essentielle et parfaitement intégrée à la vie courante.


Il faut louer cette entrrepise qui donne une seconde vie à toutes ces lettres. L'on ne peut qu'apprécier d'avoir sous la main des documents textuels inédits, ces témoins du quotidien du Bas-Canada que les lecteurs chevronnés ou simplement curieux apprécieront de parcourir.

Guillaume Pinson, Recherches sociographiques

Première École yiddish de Montréal. 1911-1914 (La)

Il y a par ailleurs quelque chose d'admirable dans la curiosité tenace de Pierre Anctil, qui s'est fait le traducteur et le promoteur de ces textes oubliés. En plus de maîtriser cette langue, Anctil a, me semble-t-il, développé une connaissance historique très fine du monde yiddishophone de Montréal.

Martin David-Blais, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Un taxi la nuit. T-II

Lorsqu'un blog, même en demeurant personnel et intime, parvient à trouver des centaines de lecteurs qui le consultent assidûment, il y a fort à parier que l'auteur touche à l'universalité de l'humain.


Pas de mots superflus ou de métaphores filées dans l'oeuvre de Pierre-Léon Lalonde, mais une écriture tout en retenue qui laisse glisser entre ses mots des parcelles de vie.


Le regard particulier qu'il porte sur sa clientèle ou sur les gens qu'il croise au fil de sa vie trouve toujours une fraîcheur à nos yeux. Ces gens ne sont pas jugés, ridiculisés, pas plus qu'ils ne deviennent des héros. Ils existent sur l'écran de l'auteur jusqu'à ce qu'une nouvelle entrée vienne les remplacer. Il est peut-être là le talent de Pierre-Léon Lalonde : s'arrêter quelques instants à écrire sur des inconnus qui, dans le fond, nous ressemblent.

François Cloutier, Lettres québécoises

Fais ce que dois

Bien sûr il faut (re) lire les 60 textes de Bourassa ici réédités avec, pour chacun, une mise en situation pertinente ; mais vous voudrez bien me pardonner, Henri B., si j'ose dire que vos textes sont d'autant plus intelligibles, en nos jours, si on a bien lu la très sagace "Introduction" de Pierre Anctil à ceux-ci.


Livre de grande intelligence, à feuilleter et à lire avec le plus grand intérêt.

Renald Bérubé, Lettres québécoises

Impasse amérindienne (L')

L'Impasse amérindienne, publié aux éditions du Septentrion, est dorénavant une bible pour expliquer les impacts de trois commissions d'enquête, basées sur une politique de tutelle et d'assimilation.


L'impasse : le mot est juste. Nul besoin d'être un féru en actualité pour savoir que la question autochtone est complexe et insoluble, malgré le lot d'études, de rapports, d'enquêtes et de commissions publiés

Chantale Potvin, Innuvelle

Pureté (La)

Si le style est emprunté, le pastiche est néanmoins sérieux. Les amateurs de littérature japonaise contemporaine pourront difficilement s'empêcher de penser à Haruki Murakami, avec son surréalisme léger, ses personnages esseulés en quête de sens et d'identité. C'est le principal défaut de La Pureté, de Vincent Thibault. Mais c'est aussi, paradoxalement, l'une de ses plus grandes qualités. On pourra, selon chacun, apprécier l'art derrière cet artifice ou y être allergique.


Il en émane une très belle unité, qui allie une maîtrise parfaite de la forme à des histoires qui débordent de douceur et d'empathie.


Un style tout en délicatesse, posé et attentif.

Christian Desmeules, Le Devoir

1760, les derniers jours de la Nouvelle-France

Peu de documents montrant cette campagne vue du côté britannique sont accessibles en français. C'est pourquoi Réal Fortin a décidé de traduire et de présenter des journaux et témoignages de membres de l'armée commandée par Haviland.

Gaétan Bélanger, Nuit blanche

Blessures de guerre

Véritable appel à la paix, Blessures de guerre, ce remarquable ouvrage du journaliste Gilbert Lavoie, regroupe des témoignages d'anciens combattants, ainsi que de leurs proches, femmes et enfants, sur les traumatismes que cause toute participation à la guerre.

La rédaction, Nuit blanche

Passion Japon

J'ai été charmé dès la couverture qui, à mon sens, résume à elle seule le Japon : un mélange de tradition et de modernité. Cette bonne impression s'est confirmée par la suite : l'ouvrage est agréable à lire et l'auteure, qui a vécu un an à Kyôto, n'hésite pas à dévoiler ses sensations. Loin des guides traditionnels qui fourmillent de conseils pratiques et de circuits prédéfinis, "cet ouvrage tient à la fois du carnet de voyage et de l'essai".


À lire (en complément des guides traditionnels) avant de partir.

Dominique Chipot, Ploc ! la lettre du haïku

Affaire Michaud (L')

Il a fallu la publication de L'Affaire Michaud, cet automne, sous la plume de l'historien Gaston Deschênes, pour jeter un éclairage plus complet sur cet épisode.


Le livre établit clairement qu'on lui a imputé des propos qu'il n'a pas tenus et qu'on a jugé sans vérifier la véracité des accusations portées contre lui.

Gilbert Lavoie, Le Soleil

Voyages aux Amériques

On a peu l'habitude de lire des descriptions aussi charnellement vivantes de l'activité à bord d'un navire de la marine royale et de la vie quotidienne dans deux jeunes colonies françaises d'Amérique du Nord-Est.


On ne peut que féliciter Frédéric Laux, Christian Huetz de Lemps et Raymonde Litalien d'avoir eu l'excellente idée de nous faire connaître ces savoureux récits de voyages aux Amériques.

Eric Thierry, Mémoires vives

Blessures de guerre

Un ouvrage essentiel pour ceux qui n'ont pas idée de ce que traversent ces hommes et femmes qu'on envoie au loin au nom des valeurs que le Canada veut défendre.

Pierre Vennat, L’Action nationale

Mercenaires allemands au Québec, 1776-1783 NE (Les)

Il est de ces ouvrages modèles qu'il faudrait toujours rappeler à la mémoire des néophytes : Les Mercenaires allemands au Québec est l'un de ceux-là.


L'auteur met un soin particulier à établir le contexte historique ayant nécessité les tentatives plus ou moins fructueuses de recrutement des Britanniques, puis l'arrivée en Amérique de chacun des régiments allemands dont il suit avec minutie l'évolution, consacrant la seconde partie de son ouvrage aux membres de ces régiments ayant opté pour une résidence québécoise.

Jean Levasseur, Nouvelles Études Francophones

Honoré Mercier

Tout en nous expliquant rapidement un certain nombre de phénomènes du siècle dernier, liés à la lecture et à l'instruction, il nous informe sur notre propre époque et nous aide à la comprendre.

, Voix et images

Honoré Mercier

En publiant ce volume, Gilles Gallichan ajoute une pièce importante au dossier de l'histoire culturelle du Québec [...]. Il y a de belles pages sur Mercier et les livres, sur Mercier bibliophile, sur l'utilisation qu'il fit de sa bibliothèque, sur la perte de sa bibliothèque lors de sa faillite.

Marcel Lajeunesse, Documentation et bibliothèque

Honoré Mercier

[L'auteur] a réalisé un ouvrage d'histoire comme on aimerait qu'ils le soient tous : écrit pour être lu.

Louis-Guy Lemieux, Le Soleil

Pureté (La)

Nouvelles brèves dont l'écriture, tout en nuances et en clairs-obscurs, pastiche la plume d'auteurs tels que Haruki Murakami et Yoko Ogawa, dont se réclame l'écrivain. Inspiré par l'art fascinant de ces derniers qui consiste à décrire un quotidien dont les personnages quittent subtilement la normalité, Thibault offre une démarche unique dans les lettres québécoises, à découvrir.

Eric Paquin, Voir

Duplessis, son milieu, son époque

Alors que s'achève l'année du cinquantenaire de ce qu'un journaliste anglophone allait appeler une "révolution tranquille., un ouvrage important vient porter un regard neuf sur l'homme et le politicien que tous associent - quand ils ne l'en tiennent pas responsable - à la période précédente de l'histoire du Québec, (mal) connue sous le nom de la "Grande Noirceur".


Duplessis et la presse, et l'économie et la culture : au-delà de toute tentative de "réhabilitation", l'exercice de ces spécialistes crédibles consiste ici à nuancer certaines représentations erronées de l'histoire, de notre histoire.

Daniel Lemay, La Presse

J'écris parce que je chante mal

Les récits de Daniel Rondeau sauront émouvoir et faire sourire les lecteurs.


C'est dans les récits les plus courts que l'écriture de Daniel Rondeau s'avère la plus efficace. Ces nouvelles vont d'ailleurs à l'essentiel, l'économie de style de l'auteur laisse davantage place à l'émotion. Certains textes sont douloureusement beaux.

François Cloutier, Lettres québécoises

Pensées et réflexions

Le lecteur devra vite apprendre à apprécier ce livre à petites doses, et à ne pas le lire tout d'un trait : il aura fallu à son auteur toute une vie pour le rédiger proprement !

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

Guerre et censure au Canada

Claude Beauregard décrit la mise en place de l'administration, surtout au sujet de la censure de la presse. À l'aide de plusieurs exemples, il démontre comment la censure "reflète les préoccupations" d'une époque importante de notre histoire.

John MacFarlane, Cap-aux-Diamants

Regards sur le monde atlantique

La description minutieuse que fait Jean-François Benjamin Dumont de Montigny de la vie quotidienne en Nouvelle-France et à La Nouvelle-Orléans contient 1000 renseignements sur les us et coutumes de son époque.


Par leur propos et leur langue, ces Regards sur le monde atlantique constituent un document de première main pour se plonger au coeur de ce XVIIIe siècle français sur le territoire dAmérique du Nord.

Yves Laberge, Cap-aux-Diamants

1760, les derniers jours de la Nouvelle-France

Fortin relève brillamment le défi qu'il s'était donné, soit d'offrir "un filon brut qui pourra servir de base pour les futures études en histoire traitant des moments les plus douloureux de notre passé, les derniers jours de la Nouvelle-France".

Dave Noël, Cap-aux-Diamants

Fais ce que dois

Le rappel des anciens éditoriaux constitue une des plus heureuses initiatives prises à l'occasion de centième anniversaire du journal.


L'ouvrage d'Anctil offre à ceux et celles qui restent fidèles au seul quotidien québécois libre et indépendant un aperçu de ce que furent les débuts de leur journal. Il permet aussi, dans la mesure où un journal est le reflet dune société, de constater comment a évolué le Québec dans ce premier tiers du XXe siècle.

Jean-Rémi Brault, Montréal en tête

Île Perrot, 1672-1765 (L')

Explorant toutes les sources disponibles, l'auteure retrace et analyse avec minutie un nombre incalculable de contrats de toutes sortes tissant les liens qui unissent tous ces contractants - une somme de travail colossale.


Après la lecture de cet ouvrage, nul ne pourra plus traverser ce site enchanteur sans qu'un nom, un lieu, une anecdote ne lui rappellent un moment de la vie ou de l'histoire de ces pionniers.

Gilles Laprade, Mémoires de la Société généalogique canadienne-française

Annedda (L')

La structure du livre ressemble à celle d'un roman policier appliqué à la botanique, l'auteur examinant attentivement toutes les sources premières et les interprétations qui ont prévalu au cours des siècles.


Jacques Mathieu résout une énigme pluriséculaire en même temps qu'il revalorise le savoir médicinal amérindien longtemps refoulé dans le rapport colonial.

Denys Delâge, Bulletin canadien d'histoire de la médecine

À table en Nouvelle-France

Une mine d'or pour la curiosité, l'imagination et les papilles, puisqu'on propose aussi, en fin d'ouvrage, quelques recettes autrefois à la mode par chez nous.

Denyse Perreault, Revue L'alimentation

Trajectoire (La)

Un roman à saveur autobiographique raconte l'immigration au Québec d'un Français et de sa famille. Le narrateur, à l'aube de la quarantaine, porte un regard lucide sur son pays d'origine et sa terre d'adoption.

La rédaction, Nuit blanche

Pureté (La)

Avec un style tout en demi-teintes, Vincent Thibault nous livre dix histoires d'où jaillissent lumière et étrangeté.

La rédaction, Nuit blanche

Passion Japon

L'auteure ne prétend pas dresser un portrait exhaustif du pays du soleil levant (le défi serait perdu d'avance), et elle écrit dans un style léger, amical. En fait, le texte est si accessible que souvent, un enfant serait en mesure de le comprendre. Les propos relèvent parfois de l'anecdote personnelle et humoristique, et le résultat est un sympathique hybride entre le carnet de voyage et l'essai. Mieux encore : celui qui rêve de partir loin découvrira quelques précieux conseils qu'on ne trouve pas toujours dans les guides de voyage.

Vincent Thibault, Nuit blanche