Nos livres font parler d'eux

Monuments intellectuels québécois du XXe siècle

Monuments intellectuels s'était donné comme objectif de "faire connaître, à un public élargi", des ouvrages marquants du XXe siècle au Québec, force est d'admettre que l'objectif est atteint.

Karine Hébert, MENS

Être

Avec ce premier recueil de nouvelles, l'auteur cisèle à sa manière l'existence humaine, avec précision et minutie. Les personnages créés par Éric Simard ne laisse jamais le lecteur indifférent. Il maîtrise bien la technique du récit bref. Le lieu d'action est circonscrit, le personnage est tricoté serré, le point de chute est presque toujours inattendu.

Paul-François Sylvestre, L’Express (Toronto)

Parcours d'une coopérative agroalimentaire

Voilà une monographie utile. Le récit donne un très bon condensé de la complexité des enjeux qui se posent à l'agriculture québécoise et des efforts réalisés par ses artisans pour trouver, par la coopération, des réponses aux défis qui les confrontent. Le cas Purdel, à bien des égards, est un véritable révélateur pour le mouvement coopératif agricole et pour le sort de l'agriculture. L'ouvrage fait bien voir ces contradictions.

Robert Laplante, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Canada et la guerre (Le)

Sam Haroun décrit avec clarté les phases successives de ce dramatique glissement dans "Le Canada et la guerre", un petit livre qui, en 150 pages bien documentées, relate l'histoire non pas militaire, mais politique de la participation du Canada à six guerres en l'espace d'un siècle.

Daniel Lemay, La Presse

Être

Un livre splendide empreint d'une grande sensibilité, parfois dure, mais combien véridique. Un enchevêtrement d'émotions à lire absolument!

Caroline Larouche, Le Libraire

Chroniques d'une mère indigne 2 (Les)

J'ai lu avec beaucoup de plaisir les deux tomes des "Chroniques d'une mère indigne". Que l'on ait ou non des enfants, il s'agit d'une lecture tout à fait irrésistible. C'est drôle, c'est bien écrit et surtout c'est tellement jouissif de s'apercevoir que d'autres parents - des parents indignes - sont aussi fous que nous. Caroline Allard écrit tout haut ce que nous pensons tout bas. Un pur bonheur.

Pierre Turbis, FM 103,3 (Longueuil)

Chroniques d'une mère indigne 2 (Les)

Ce deuxième volet des Chroniques d'une mère indigne navigue toujours dans les mêmes eaux, tirant des extraits bien choisis de sa version cybernétique, de capsules radiophoniques et le truffant même de quelques inédits. Les dessins d'Annie Bélanger viennent orner les pages du carnet, un ajout qui crée un rappel de l'univers de la blogosphère et qui se fond aux ambiances déjà fort imagées de l'auteure; on entend presque le tonic pétiller dans ses cocktails. Une suite juste assez sucrée bien acidulée, qui amènera bien des disciples autour du papier, s'ils ne sont pas déjà scotché à sa Webtélé radiocanadienne.

Émilie Folie-Boivin, Le Devoir

Québec ville assiégée, 1759-1760

Il s'agit d'une chronologie que les historiens Jacques Lacoursière et Hélène Quimper ont élaborée en se référant jour après jour aux lettres, aux mémoires et aux autres documents de l'époque, écrits en français ou en anglais. Cet apport complète à souhait le livre de D. Peter MacLeod que j'abordais en février: "La Vérité sur la bataille des plaines d'Abraham". La lecture de "Québec, ville assiégée" permet d'approfondir la différence fondamentale entre l'attitude de Montcalm le Français et celle de Vaudreuil le Canadien devant les événements.

Michel Lapierre, Le Devoir

Communautés religieuses au Québec (Les)

Ce livre est un tour d'horizon d'une trentaine de communautés religieuses qui ont marqué la province. On voit des photos d'archives pour chacune d'entre elles, une brève description de son histoire, et des biographies avec témoignages de quelques-uns de leurs membres actuels. Ces biographies valent le détour, notamment parce qu'on a de moins en moins l'occasion de côtoyer les hommes et les femmes d'Église. Les photos sont des témoins précieux d'un temps pas si lointain, et pourtant disparu de notre imaginaire. Voir un frère de Saint-Jean-de-Dieu visiter en bure un chantier de construction en 1958, ou une soeur de la charité de la providence devant une classe de sourdes-muettes en train d'apprendre le langage des signes, donne l'impression d'un voyage dans le temps.

Mathieu Perreault, La Presse

Fonctionnaires (Les)

Un livre fascinant pour dire que la fonction publique est une organisation dysfonctionnelle et que les ministères sont des organisations névrosées et paranoïaques. Tous devraient lire ce livre. En particulier les fonctionnaires, les politiciens, les journalistes, les étudiants en droit, en science politique et en administration publique.

Didier Fessou, Le Soleil

Fonctionnaires (Les)

Un livre très bien fait et sérieux qui nous fait voir autre chose que les préjugés que nous avons tous envers les fonctionnaires. Un livre à faire circuler pour remettre les pendules à l'heure.

Suzanne Ferland, Pour vous et moi (CTB-TV)

Vie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)

À mi-chemin entre Montréal et Québec, la ville de Trois-Rivières fait l'objet d'une rarissime publication sur la vie musicale québécoise en dehors des grands centres où, semble-t-il comme partout dans le monde, tout était concentré. La Vie musicale à Trois-Rivières s'avère un véritable document de recherche avec nombreuses notes en bas de page et moult photos.

Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com

Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

Même si Maxence n'a connu qu'un succès, disons local de ces billets d'humeur, aujourd'hui c'est tout le Québec qui peut prendre connaissance de l'oeuvre colossale de Gagnon. Ce livre est une trace historique de 1939 à 1944 d'un homme aux multiples talents qui possédait une réelle plume littéraire. Un livre inattendu et enrichissant.

Jean-Luc Doumont, Made in Québec

Billets de Maxence, 1939-1944 (Les)

Les Billets de Maxence, c'est de la lecture heureuse et cocasse, réfléchie et rigolote, souvent impertinente et parfois même un peu méchante dans un contexte historique précis, un trésor pour découvrir l'histoire du Québec tout en se bidonnant.

Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com

Canada et la guerre (Le)

Puisque le Canada est en guerre réelle en Afghanistan (la notion de mission de paix ne tient plus la route), il est bon de se référer à l'essai de Sam Haroun sur le profil historique du Canada en guerre. Si d'office le Québec a été à ce chapitre une société distincte du reste du Canada, s'opposant à toute participation, il y aura toutefois une seule parenthèse qui a faite l'unanimité, c'est au cours de la guerre de Corée.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Au-delà de la religion

C'est un fait, l'Église catholique, écrasant tout sur son passage avec ses dogmes non discutables, s'est tirée dans le pied. Maintenant, par quoi va-t-on la remplacer? Andréa Richard fait la proposition d'une substitution par des valeurs morales. Les évêques y goûtent pour leur complicité avec le Vatican qui fait la sourde oreille aux revendications de la base.

Daniel Rolland, Culture Hebdo.com

Vie musicale à Trois-Rivières, 1920-1960 (La)

L'ouvrage est d'intérêt pour quiconque s'intéresse à l'histoire de Trois-Rivières, à la musique ou à la dynamique culturelle de cette ville dans son ensemble.

Linda Corbo, Le Nouvelliste

Un taxi la nuit. T-II

Proses poétiques, ou poésies prosaïques, les textes de Lalonde, un homme de culture plongé au coeur du "vrai monde", relèvent presque de l'anthropologie et on parie que, dans les décennies à venir, les universitaires et les littérateurs y recourront pour mieux comprendre cet étrange début de siècle.

Aleksi K. Lepage, La Presse

Chroniques d'une mère indigne 2 (Les)

Caroline Allard, alias la Mère indigne, relate les hauts et les bas, avec à la fois tendresse, humour et causticité, des aléas de la vie de maman.

Aleksi K. Lepage, La Presse

Un taxi la nuit. T-II

Émotions garanties. Rires garantis. Nature humaine sous la loupe. Montréal, ses lieux, ses institutions, ses rues, ses boulevards, ses ruelles, ses nids de poule, sa neige, ses habitudes. Tout y passe, par l'oeil et par le coeur!

Jacqueline Mallette, ServicesMontréal.com

Un taxi la nuit. T-II

Un taxi la nuit, c'est une histoire d'amour avec la nuit, avec la ville, avec ses odeurs et ses couleurs, avec ses sons et ses musiques. Un taxi la nuit, c'est la rencontre des riches et des pauvres. Un taxi la nuit, c'est des amis disparus et d'autres qu'on croyait morts. C'est des deals, des ententes, des aides et de la compassion, c'est le Léon que j'ai toujours aimé, qui porte son regard à la fois triste et joyeux sur notre monde : jamais tout à fait mauvais, mais un peu méchant, juste ce qu'il faut. Jamais bonasse non plus, mon vieux chum est au coeur de la vie, au coeur de l'empathie quand on surprend l'une et l'autre au coin de la beauté autant qu'au détour de la laideur.

J'aime Léon parce que dans ses mots, il y a l'humanité, débarrassée du masque pervers des repères politiques, économiques, sociaux ou historiques. J'aime Léon parce qu'il écrit la vie, parce qu'il nous la fait goûter et toucher, avec ses couleurs d'enfer et son ciel magnifique.

Lire Léon c'est une soudaine envie d'aller se promener. Lire Léon c'est sentir le besoin de se mettre en mouvement. Parce que rien, chez lui, ne confère à l'immobilisme. Rien. Absolument rien, même après des heures sur le stand.

Léon vit et écrit dans, par et pour le monde.

Michel Vézina, Montréal express

Fonctionnaires (Les)

Tous ceux qui travaillent dans la fonction publique ou qui viennent d'y arriver, tous ceux qui font de la politique, qui sont dans les cabinets politiques (les attachées de presse, les chefs de cabinet, etc.) devraient lire ce livre-là: c'est du bonbon.

Michel Leclerc, Journal de Québec

Être

Rarement a-t-on traduit avec autant de sensibilité l'effet dévastateur de la cruauté et de l'indifférence sur l'enfance et l'innocence. Les 15 courtes nouvelles du recueil sont autant de petits drames, en apparence anodins, sous lesquels couve la grande tragédie de l'être qui se résigne à rentrer dans le rang.

Martine Desjardins, L’actualité

Être

Très beau recueil de nouvelles. Belle maîtrise de la langue française. Une écriture où la sensibilité est palpable.

Danielle Perreault, Radio 103.5 FM (Lanaudière)