Nos livres font parler d'eux

Essence de la vie (L’)

Elle y reprend sa prose personnelle et douce, qui porte des conseils posés aux accents de spiritualité.

Cindy Lévesque, Le Nouvelliste

Fédéralisme d’ouverture (Le)

Les souverainistes, dont je suis, n’embarqueront pas dans ce bateau qui n’annonce que trop peu trop tard, et ce, de façon trop incertaine. Les autres ? Une analyse, même sommaire, de leurs interlocuteurs du ROC devrait les en prémunir. L’opportunisme électoral de Harper, qui a longtemps mangé du Québécois, ne doit pas être confondu avec une ouverture canadian. Même la reconnaissance toute symbolique de la nation québécoise est rejetée par la vaste majorité des Canadiens. Dans ces conditions, force est de conclure que, quoiqu’il soit brillamment étayé, le rêve fédéraliste d’Éric Montpetit tient tout de même du triste fantasme défensif.

Louis Cornellier, Le Devoir

Terra Nostra

There are those who think maps are a tool for finding your way around. Then there are people like the young Austrian who once told me, "I love maps. Even when you're totally lost you know where things are." They were his religion, a place where everything had its appointed location and meaning, even if these weren't always disclosed to him. As Jeffrey Murray puts it in Terra Nostra, some of us revere maps: as symbols of order, or ideals of clarity in graphic design, or doorways to history.

Murray's "Selected Readings" appendix indicates that four of the essays - on bird's-eye perspective lithographs, Canadian road maps, Klondike gold rush cash-ins, and the settlement advertising campaigns - are pioneering attempts at their subjects. There's plenty more here to inspire the potential historian, or anyone who loves maps.

Ted Smith, Montreal Review of Books

Nouvelle-France. English Colonies.

...il fallait surtout à l’auteur un solide métier pour maîtriser si adéquatement l’imposante masse documentaire qui lui a permis de renouveler par le détail la connaissance de la période comprise entre 1606 et 1713.


Ce bel ouvrage démontre à l’envi que l’histoire peut-être constamment réécrite et qu’elle n’est nullemnt ennuyeuse si la rédaction en est heureuse.

Fernand Grenier, Cap-aux-Diamants

Dictionnaire mondial des images

C’est un ouvrage absolument unique, évidement incomplet, mais d’une richesse infinie, appelé à évoluer, à se transformer et à s’enrichir!

René Paquin, Le Libraire

Répression des homosexuels au Québec et en France (La)

Cet ouvrage dense et fort bien documenté présente une synthèse historique inestimable quant à l’évolution du sort des homosexuels. Le chapitre final fournit un condensé utile des nombreux et rapides changements législatifs opérés depuis les dernières décénnies. Son intérêt va au-delà de l’apport historiographique. Adoptant une perspective sociologique, plutôt qu’étroitement légaliste, l’auteur s’interroge sur les discours et les institutions qui concourent à définir le crime et le criminel aux yeux d’une société.

Line Chamberland, Relations

Rousseau de Pohénégamook (Les)

L’épopée familiale de ces Rousseau est fort bien écrite et, en replaçant les générations dans leur contexte historique, Guildo Rousseau en a fait un livre d’histoire passionnant et d’un grand intérêt.

Louise Chevrier, Histoire Québec

Médecins et patriotes. 1837-1838

Le docteur Marcel J. Rheault s’est transformé en historien au moment de sa retraite. En 2004, il publiait La Médecine en Nouvelle-France. Les chirurgiens de Montréal 1641-1760,en fait, l’essentiel de la recherche qui avait servi à la rédaction de son mémoire de maîtrise. Ce premier ouvrage révélait un chercheur méticuleux et passioné. Ces mêmes qualités se retrouvent dans Médecins et patriotes 1837-1838, livre pour lequel il s’est adjoint les précieuses connaissances des Georges Aubin qui, depuis des années, retranscrit la correspondance de l’époque.

Louise Chevrier, Histoire Québec

Monuments intellectuels québécois du XXe siècle

Quel lecteur sérieux n’a regretté un jour ou l’autre de ne pouvoir lire tous les livres importants qui se publient dans les principales disciplines de la connaissance? Le manque de temps disponible fait obstacle à la réalisation de ce souhait, de même que la connaissance du titre de ces ouvrages qui se retrouvent parmi des millions d’autres sur les rayons des librairies et des bibliothèques.


Le présent volume nous permet de surmonter jusqu’à un certain point cette difficulté en nous présentant de façon assez élaborée vingt-cinq livres importants qui ont été publiés au Québec au vingtième siècle. Certes, on peut toujours discuter du choix des oeuvres qui a été fait, mais on peut très bien aussi le défendre. Il n’y a pas de vérité absolue dans ce domaine.QuelQ

Paul-Émile Roy, L’Action nationale

Historien Maurice Séguin (L’)

Le livre dont Robert Comeau et Josiane Lavallée ont dirigé la publication s'intitule L'Historien Maurice Séguin, théoricien de l'indépendance et penseur de la modernité québécoise. On ne se surprend pas de constater que Comeau se montre le meilleur interprète des textes de l'esprit méthodique qui a fourni à l'indépendantisme les prémisses les plus solides. Depuis tant d'années, le professeur de l'UQAM réserve à Séguin la place primordiale qu'il mérite dans l'historiographie québécoise.


Parmi les collaborateurs de l'ouvrage, Michel Bock, Pierre Trépanier, Frédéric Boily et Mathieu Bock-Côté soutiennent que Séguin, l'âme de l'école historique de Montréal, qui comprenait aussi Guy Frégault et Michel Brunet, peut être considéré en partie comme un disciple de Lionel Groulx. Ils n'ont pas tort de souligner prudemment une certaine continuité, mais Comeau se rapproche plus de la vérité en insistant sur une rupture.

Michel Lapierre, Le Devoir

Feu, fourrures, fléaux et foi foudroyèrent les Montagnais

Ce livre nous parle des Montagnais et leur évolution jusqu’à la fin du Régime français, des peuples des pays du Haut Saguenay tels les Kakouchak, les Takoumis et les Mistassins, les peuples de la côte Nord tels les Bersiamites, les Papinachois, les Naskapis et les Oumamiouek et enfin les peuples immigrants comme les Abénaquis, les Etchemins, les Micmacs, les Monsonis et les Têtes de Boule...


Pour ceux qui voudraient en savoir plus je vous conseille de le lire et vous verrez que l’image de l’Indien telle qu’on la voie actuellement n’est pas toujours celle qu’elle devrait être.!

Yves Gustin, Old times bulletin

Dictionnaire mondial des images

L'image étant au centre de nos vies, elle méritait d'avoir un dictionnaire bien à elle. C'est fait.


Un ouvrage spectaculaire qui devrait faire date.

Didier Fessou, Le Soleil

Dernière Escale

Par le style et la présence, Desbiens est grand.Par la pertinence? Pas toujours; il s’en faut de beaucoup. Il s’est finalement trop cabré contre la modernité.


Desbiens épingle sans se gêner progressistes, syndicalistes, «péquiss», « féfis», féministes, « anti-boucane», anti-américains, etc.

Richard Gervais, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Défi français (Le)

L’auteur pose la question: Comment profiter d’une crise vraisemblablement inévitable, pour retrouver un élan vital permettant de renouveler les sociétés de langue française et les recentrer sur l’excellence? Comment s’adapter à l’avenir sans renier le passé?


Dans ce court mais très dense essai, il va essayer de fournir des pistes de réflexion à cette question. il élabore en premier sur la place de la France dans le monde et sur ce qu’il nomme « les six marqueurs historiques de l’affaiblissement » de la France. Il y fait une très large synthèse, assez remarquable, de l’évolution géopolitique et historique de la place de la France dans le monde.

Daniel Gomez, Les Cahiers de lecture de L’Action nationale

Méditations sur la chasse

...les Méditations furent traduites en de nombreuses langues (dont le japonais), jamais en français. Terrible carence. Pire, incompréhensible manquement, qui traduit « je le crains» l’obscurantisme mesquin de ns milieux environnementaux, une certaine faillite de nos instances cynégétiques. C’est à nos cousins canadiens que nous devons ce travail. Mille mercis.


Lisez, faites lire. Aucune excuse!

F.-X. A, Connaissance de la Chasse

Peur au ventre (La)

L’auteure transmet avec simplicité les confidences de cet acteur de la base, qui a connu le débarquement de Normandie, les éclats d’obus et les flirts...

, Contact

« Monnaie des Sauvages » (La)

De confection soignée, La Monnaie des Sauvages plonge le lecteur dans une véritable enquëte ethnographique, agrémentée d’une soixantaine d’illustrations, d’une vaste bibliographie ainsi que de quelques annexes. Il ne fait aucun doute que cet ouvrage comble une lacune importante dans le domaine des études autochtones canadiennes, tout en offrant une rétrospective détaillée de l’engouement pour le collectionnement au XXe siècle. L’étude de Jonathan C. Lainey saura donc rejoindre un lectorat d’historiens, d’ethnologues, de muséologues et même de numismates et de passionnés de collections.

Catherine Ferland, Histoire sociale

Voyage sur le Haut-Missouri

Exceptionnel récit de Jean-Baptiste Trudeau...

Époque très très dure mais qu’il est bon de se remettre en mémoire. Un lexique en fin de livre vous servira à comprendre et employer certains mots d’époque aussi bien pour les trappeurs que les Indiens. Très utile à lire.

Yves Gustin, Big Bear

Nouvelle-France. English Colonies.

Très bon livre de référence écrit par Robert Lahaise.

À noter, de nombreuses cartes illustrent les propos historiques pour une meilleure compréhension.

À commander!

Yves Gustin, Big Bear

Méditations sur la chasse

Ce livre fortement recommandé donnera aux chasseurs les réponses aux questions que la société a tendance à leur faire poser en les culpabilisant, et aux non-chasseurs un regard nouveau sur une pratique ancestrale au service de l'environnement.

Adrien de ROUBAIX, Federation of Associations for Hunting and Conservation of the European Union

Canadiens en Guyane

Non seulement cette étude approfondie sort-elle de l’anonymat une centaine de ceux qui ont émigré à la Conquête et ouvr-t-elle aux amateurs l’étonnante découverte de liens entre nous et la lointaine Guyane; elle fait de plus comprendre l’importance relative de l’exode par ce que l’auteur appelle «le phénomène de mouvance chronique qui dirigeait en partie le mode de vie des Canadiens».

Léo Beaudoin, Montréal en tête

Rousseau de Pohénégamook (Les)

Très très bon document qui sert à connaître un peu l’existence de ces pauvres gens qui ont colonisé la Nouvelle-France.

Yves Gustin, Big Bear

Maison Kent (La)

La force de ce livre, très documenté, s’ancre dans le parcours minutieusement conté des occupants et le contexte historique fort bien décrit. Une oeuvre de mémoire qui apporte sa pierre à la relation franco-québécoise.

, France-Québec Magazine

Québec... pour la vie

Important, parce que vrai, authentique, chaleureux sans être sirupeux, mais aussi révélateur-au sens photographiuqe du terme- puisqu’au lieu d’empailler sa beauté, Roger Côté y fait ressurgir les minuscules détails et les imperfections qui donnent à cette ville son véritable charme, sa vie.

David Desjardins, Voir

Québec... pour la vie

Les beaux livres sont de plus en plus spectaculaires et de moins en moins dispendieux. Pour une somme d'environ 50 $, vous avez l'embarras du choix. Toutes proportions gardées, un gros roman vaut plus cher qu'un beau livre: 44,95 $ pour le dernier Goncourt comparativement à 54,95 $ pour l'incomparable livre sur Québec publié par Septentrion, Québec pour la vie.


Dans le noir et blanc, il y a une émotion et une intensité que la couleur ne sait pas rendre.

Didier Fessou, Le Soleil

Québec... pour la vie

La ville de Québec pour beaucoup, c'est d'abord des lieux. Des lieux communs comme on en trouve dans toutes les villes touristiques.


Le photographe Roger Côté ne saurait pourtant se contenter de lieux communs.


Dans Québec... pour la vie, un album qu'il publie aux éditions Septentrion, il propose un univers inédit.


Cet univers, c'est Québec la ville, mais une ville revue et corrigée, pourrait-on dire, par le noir et blanc.

Et même par un certain traitement du noir et blanc. Les noirs vibrent de leur velours épais, les blancs brillent de leur blancheur de neige. L'appareil s'arrête toujours un peu plus haut ou un peu plus bas que la ligne d'horizon.

Richard Raymond, Radio-Canada.ca

Médecins et patriotes. 1837-1838

...dans l'introduction très étoffée de leur ouvrage Médecins et patriotes, dictionnaire érudit qui rassemble une centaine de notices biographiques, Marcel J. Rheault et Georges Aubin osent affirmer que, sans la participation de près de cent médecins, «il est fort probable que les soulèvements armés de 1837-1838 n'auraient pas eu lieu... »

Michel Lapierre, Le Devoir

Notaires et patriotes. 1837-1838

Comme le livre de Rheault et Aubin, l'ouvrage Notaires et patriotes, de Julien S. Mackay, renferme un riche dictionnaire biographique qui nous éclaire sur l'époque. À des médecins, comme Jean-Olivier Chénier et Cyrille Côté, s'ajoutent des notaires non moins célèbres, comme Chevalier de Lorimier et Joseph-Narcisse Cardinal.

Michel Lapierre, Le Devoir

Tentation américaine (La)

Dans La Tentation américaine, l'historien Marcel Trudel réunit avec bonheur ceux de ces textes qui ont survécu, plus quelques autres relatifs à la même séquence historique. En tout, 31 documents, reproduits dans leur langue originale (les textes anglais accompagnés de leur traduction française si celle-ci est d'époque), tous précédés d'une brève présentation.

Dans cet ouvrage, Trudel révélait aux lecteurs canadiens que la France, bien qu'officiellement alliée aux États-Unis à partir de 1778, avait secrètement cherché à maintenir le Québec au sein de l'empire britannique, de façon à exercer une pression sur son allié. Dans la conception historique des années 40 au Québec, il s'agissait en quelque sorte d'un second «abandon» du Canada par la France, quinze ans après la cession de la Nouvelle-France. Trudel ne manque pas, dans La Tentation américaine, de nous rappeler cette découverte (trois fois plutôt qu'une). Mais il évite en général les interprétations et se contente la plupart du temps de situer chaque document dans la trame des événements.

Christophe Horguelin, Le Devoir